La saison 1 avait un axe clair et bien tracé qui racontait la rencontre entre une femme et la belle-fille de son nouveau compagnon. C'était drôle, bien rythmé et même touchante avec l'évolution de cette relation partie dans l'adversité la plus hardcore pour terminer à une complicité totale. 

Le souci de cette saison 2 est qu'elle n'a pas de vraie histoire de fond, il s'agit juste de la suite des aventures de Prune et d'Alma (devenue ado) avec leurs hauts et leurs bas. Conséquence, la saison ne cesse de s'éparpiller, abandonne définitivement la partie stand-up qui était bien sympa l'année dernière et finit par retomber sans grâce sur ses pattes avec ce final méga-feel-good où tout est bien qui finit bien. Alors rien de honteux, mais un gros happy-end assez prévisible et moyennement enthousiasmant où les astres s'alignent pour les retrouvailles entre Prune et Alma, avant une dernière scène à la "Allo Maman, ici bébé" dont je n'ai pas compris l'intérêt mais qui ajoute une nouvelle pièce au côté "patchwork, on-sait-pas-où-on-va" de l'ensemble de cette saison 2 qui est sans doute son gros point noir.

De plus, au niveau des griefs, Prune a toujours été un personnage immature et impulsif, mais je préférais la voir écraser des crottes de chien sur le vélo d'un prof plutôt que tous ce suplot assez malaisant avec Michka, où elle soudoie un ado de 14 ans en lui permettant de lui toucher les seins comme récompense. Idem, l'acte "d'amour" envers Alma qu'elle suit et espionne tous les faits et gestes pendant environ cinq ans est très troublant aussi, très toxique, c'est littéralement du stalking. 

Bref, Jeune et Golri saison 1 était un cocktail pétillant et rafraichissant, la saison 2 a des allures de bouteille ouverte laissée dans un frigo, une boisson devenue plate et sans bulles. Ça se boit, mais ce n’est plus l’ivresse.